Démarche Artistique

Pouvons-nous ouvrir notre regard sur un environnement en mutation pour penser un ajustement de nos rapports avec le monde et les êtres qui le peuple ?

Les œuvres de Nicolas Guyot révèlent les failles qui se cachent dans l’inconnu. Elles explorent les chemins vers lesquels nous pourrions concevoir notre adhérence au monde. Il est question de troubler les sens pour négocier avec nos peurs et nos désirs devant l’inexploré qui surgit autours de nous. Faire émerger l’espace politique intime de nos relations avec le vivant.

À l'air du tout-numérique, Nicolas Guyot fait le choix de la photographie expérimentale par le déplacement d’un procédé analogique qui lui offre un rapport profond à la matérialité, aux gestes et au hasard. Il joue avec le temps, dans chaque œuvre des couches de passé se recourbent sur elles-mêmes, pour les faire communiquer, et mettre en lumière différents passés au présent. Les œuvres révèlent alors le nouveau, l’inconnu.

Ce travail sur l’altération de ses clichés dévoile des images à la frontière du figuratif et de l’abstrait, et les couches successives de destruction et reconstruction conduisent à se libérer des normes de lecture et d’aérer le silence.

C’est dans cet espace ouvert que Nicolas Guyot s’engouffre en compagnie de poètes, d’auteurs, de scénographes et d’artistes libres avec lesquels il collabore régulièrement. Il veut questionner et avancer dans cet inexploré avec nos savoirs, nos sensibilités et notre sincérité : à quels endroits et sous quelles formes voulons-nous réaffecter nos relations au temps qui vient ?

Nicolas Guyot est surtout connu pour la matière argentique de ses tirages photographiques.

Ces œuvres explorent, par une poétique du trouble, l’éclosion de failles dans nos mondes incertains. L’Introspection de la solitude des êtres face à l’inconnu se révèle dans des tableaux à la frontière du figuratif et de l’abstrait.

En chambre noire, il fait du bromure d’argent sa peinture pour donner corps et volumes à des œuvres de prime abord hétéroclites mais reliées par la matière et l’univers suscité. De manière non conventionnelle, il déplace sa photographie à travers d’autres voies plastiques telles que la broderie, le marouflage, le fusain ou l’aquarelle.

Tordre les images, physiquement construire et déconstruire, qu’elles deviennent des tableaux inspirés par le dialogue avec la matière, jusqu’à se positionner dans l’inconnu. Quelle est la nature de cet ignoré que nous n’avons pas encore réussi à penser ?

Bio

EXPOSITIONS

2023
- Matière Terre
, Théâtre La Chélidoine, Saint-Angel (19), Juillet-Septembre 2023
- Artistes à L’honneur, Galerie La salle des machines La Friche la Belle de mai, Marseille Juin-Août 2023
- Partir ici, Galerie l’Atelier d’Érick Gonzalez, BKK1, Phnom Penh, Cambodge. Avril-Mai 2023
- Constellation de nos lendemains, Le moulin des contes, Hyères (83). Mars 2023
- DEEPART,
Exposition Collective, l’Atelier, Phnom Penh, Cambodge. Févier-Mars 2023

2022
- Soleil suspendu,
Festival des Rendez-vou au manoir, La Pierre (38). Mai 2022

2021
- Résidence de création et exposition, Blesle (43).
Mai-juin 2021
- Galerie Corpus
, 1 place Jules Rabourdi, 42300 Villerest. Juin-Septembre 2021

2020
- Festival « Les Décades de la peinture », Brioude (43),
Août 2020
- Photographies sans peinture #3 –
Centre d’art Hôtel d’Astier, Forcalquier. Juillet 2020

2019
- L’appel confus des eaux – Centre d’art Hôtel d’Astier, Forcalquier. Septembre 2019. Plus d’infos…
- Photographies sans peinture #2 – L’art déboites, Allées Paul-Riquet, Béziers. Juin 2019.
- Norizon – Le printemps des photographes (Off Images singulières), Hôtel de Paris, Sète. Mai-juin 2019.
- Tu regardes quoi ? – Monographie, Espace Molière, Agde. Mars-avril 2019.

2018
- Rien n’aura eu lieu que le lieu – Conciergerie Gounod, Nice. Avril 2018.
- L’ailleurs s’étend – Arca delle lingue, pour la présentation du livre, Marseille, Décembre 2017-janvier 2018.

2017
- Calme et tranquille – Le pigeonnier, Festival de la photographie Méditerranéenne, Nice, Septembre-octobre 2017.
- Imágenes de lo insondable – Galerie El Taller HN, Tegucigalpa (Honduras), mars-mai 2017. Détails
- Être là – Galerie du passage de l’art, Marseille. Lycée Poinso Chapuis. janvier 2017. Détails

2016
- Lucha Libre – 4 mains avec Alejandra Melin Lopez, Casa Colorada, Marseille. Festival POC, Octobre 2016.
- Cent Lieux – Galerie Carré d’Artiste, Amsterdam. Août 2016 – février 2017
- ¡Fuego en la Casa! – Casa Colorada, Marseille. avril-mai 2016. Exposition collectives (Fuego del fuego). Détails
- Confiture exquise aux bons poètes – La charpente, Douai. Mars 2016 – Févrrier 2017 Détails

2015
- Photographies sans peinture #1- Espace Pierre Mau, Céret. Octobre 2015. Détails
- Confiture exquise aux bons poètes – Milles pages, Vincennes. Juin – août 2015. Détails
- Incertains portraits –  Alte Feuerwache et Theater im Bauturm, Cologne. Juin 2015.
Exposition en parallèle de la représentation de la pièce de théâtre « Cantate de guerre » (décors et projection live) lors du festival Africologne.

2014
- La ville autre – Suggestion de la ville aux sténopés. Espace culture, Marseille. Exposition collective, juin 2014.

2013
- Nielard suite – une montagne d’obsession, Office de tourisme, Valmorel, février/mars 2013.

2011
- Génération – Institut Français du Congo, Brazzaville (Congo). Juillet 2011. Commande du Fond des nations unies pour la population (UNFPA) à l’occasion de la journée mondiale de la population.

2010
- Empreinte – Danse contemporaine,  Institut Français du Congo, Brazzaville (Congo). Exposition sur le travail chorégraphique de Delavallet Bidiefono à l’occasion de la première du spectacle « empreintes, on posera les mots après ».

2009
- Vues – portraits et scènes de vie du Sénégal et du Moyen-Orient. Espace Afrique, Marseille.

2008
- Montagne intime – Portraits de montagne et de gens de montagne. Office de tourisme, Valmorel.
- Berger Intime – Bibliothèque Bonlieu. Annecy.
-
Berger Intime Gaïa Store, Grenoble.

Collaboration artistique

Théâtre

– Décors & scénographie sur une mise en scène de Ode maritime d’Alvaro de Campos (F. Pessoa) par Margaux Borel, création en cours 2018/2019.

– Projet scénographique d’utilisation d’un procédé argentique sur scène avec la scénographe Caroline Frachet sur un fragment de texte de Monde sans oiseau de Karine Serres.

– Création Visuelle et décors sur le texte de Larry Tremblay « Cantate de guerre » mis en scène par Harvey Massamba.- Création à Brazzaville, représentations aux Francophonies (France), à Africologne (Allemagne) et Brazzaville (Congo).

– Co-Création, avec le metteur en scène et comédien Harvey Massamba, de « My name is… » un texte de Dieudonné Niangouna (My Name is…). Plusieurs représentations au Congo, Cameroun, Benin, France et Allemangne.

– Prises de vues pour le festival Mantsina, festival international de théâtre de Brazzaville.

Histoire d’Artiste

Il y a comme un espace plus grand que ce nous offre le regard.

Je marche sur un sentier de terre et de pierres, il est étroit et enfoui dans une forêt avec des arbres qui ressemblent à des sapins de noël, mais en grand, très grands… et ça monte, ça zigzag, les oiseaux chantent de partout, ça monte encore, les odeurs des plantes se succèdent, se mélangent, il y a des crottes d’animaux, des traces sur les arbres, des grosses fourmilières remplies de millions de vie, ça monte toujours… Je ne sais pas où l’on va, mais finalement Cliquez ici pour accéder à l’histoire complète…